28 février, 2007

Explosions in the Sky

Changement d'endroit dernière minute hier soir, retour au Trabendo, lieu que j'avais déserté depuis longtemps... Beaucoup de bons souvenirs dans et devant cette salle.
Première partie plutôt anecdotique, My Name is Nobody.
Puis un concert très court d' Explosions in the Sky, toujours aussi beau, envoûtant... On se balance comme une vague sur nos pieds, on quitte l'espace par nos pensées, on fouille dans notre mémoire du lieu... Un voyage dans le passé..



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27 février, 2007

by night # 2




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25 février, 2007

Au Revoir Simone

Très très très bonne soirée hier à la Maroquinerie, "En attendant Les Femmes s'en Mêlent # 10" avec une salle comble de jeunes popeux avides de nouvelle musique féminine! Et c'était réussi avec une programmation éclectique :



The Soko's, rock adolescent qui parle beaucoup jeunes filles en pleurs, ex-boyfriends ou babycats, miaou miaou... la très jeune chanteuse possède un charisme certain et ce duo forme un petit couple plutôt collé-collé qui ne se quitte pas du regard... The Kills quinze ans avant?




Hafdis Huld, ex-chanteuse de Gus Gus, s'exprimant dans un anglais survitaminé avec force accent islandais, finit par imposer son drôle de charme par sa bonne humeur et ses sourires enjôleurs... Yukulélé rose sur chemise rayée bleue et blanche pour le backing-band, paillettes et boucles d'oreilles étoiles pour les filles. Ca minaude pas mal sur scène et c'est à la fois charmant et agaçant : un groupe de fille doit-il forcément en passer par là? Pas mal de fans dans le public, son album Dirty Paper Cup a été élu meilleur album islandais pop de l'année !







Et puis la révélation de la soirée : Au Revoir Simone. Trois drôles de demoiselles sorties d'un roman, cheveux longs, robes anciennes, longs bras blancs, regards sages et mutins. Premier morceau : on pense aux Beatles sur Bontempi. Montée en puissance. Ces trois-là s'amusent comme des folles. Voix angéliques. Ca danse dans le public, ça remue doucement. On y retournera, forcément.

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24 février, 2007

on the way to work # 2




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23 février, 2007

La Pièce


Et bien comment dire... drôle de pièce quand même! Une grosse blague torchée en deux heures par cinq étudiants en théâtre qu'on dirait... Le "théâtre" est rigolo, méga kitsch, à deux pas de chez moi (ouf) et puis bon, nous étions invités (re-ouf). Ca ne restera pas dans les mémoires tout ça...

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22 février, 2007

Le Dernier Roi d'Ecosse

Encore un film sur l'Afrique, Le Dernier Roi d'Ecosse fait un peu penser à La Chute, ou comment essayer d'aborder un personnage monstrueux avec un autre regard... Amin Dada donc : Forest Whitaker presque sympathique au départ, complètement effrayant finalement... il incarne le dictateur avec une réelle puissance, dûe sans doute à sa carrure et à la conviction qu'il a dans son interprétation. On pourrait presque ne pas en vouloir au jeune docteur-voyageur-blanc-écossais qui, débarquant du monde occidental et avide de tout vivre, ne prend pas assez vite conscience de cette folie.
Un film qui montre peu les horreurs de ce régime mais suffisamment pour dire ce qu'on en sait déjà...

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20 février, 2007

Le Petit Palais

Passage éclair au Petit Palais, "pour voir" un peu ce que ça donne après toutes ces années de rénovation...
...et bien ça vaut franchement le coup d'oeil ! Pas eu le temps de m'attarder sur les collections (le musée ferme tôt), la mise en scène des oeuvres est toutefois très aérée et l'on peut déambuler tranquillement dans les galeries...

Une jolie salle sur la période impressionniste, Cézanne, Denis...

De belles pièces d'art ancien, allant des vases antiques grecs aux arts décoratifs du XXe siècle!

J'ai adoré ces peignes et broches ! On retrouve des motifs similaires dans les créations d'aujourd'hui un peu "retro", comme quoi...





La cerise sur le gâteau? L'accès aux collections permanentes est gratuit ! Et il y a un petit café qui fait terrasse à partir du printemps dans le jardin du musée. Une bonne excuse pour revenir appronfondir tout ça au retour des beaux jours...

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19 février, 2007

18h

En sortant, bonheur de voir un peu le jour...

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lucille

Un rêve. Un fantasme. Une heure de lecture au milieu de la nuit. Une petite bulle d'air. Le regard qui s'attarde sur chaque trait, chaque mot. Un miracle. Deux personnes qui se rencontrent comme ça. Le discours des mouettes. Le chant des falaises. L'appel de la mer. Une échappée. Deux personnes qui quittent tout, qui partent pour la Toscane en train couchettes. L'ombre du père. L'ombre de la mère. La possibilité d'une renaissance ?
Vivement la suite...







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18 février, 2007

La Vie des Autres // Blood Diamond

Un film qui pénètre dans "l'intime" tout en racontant la vie en RDA au début des années 80. De très beaux acteurs. Une belle histoire sur fond d'intrigues idéologiques. Quelques longueurs parfois mais un propos toujours très sobre et jamais trop mélodramatique.

Dans un genre complètement différent, Blood Diamond confirme que Leonardo est un acteur brillant et à mon avis tout à fait crédible dans son rôle de mercenaire sud-africain. Les scènes d'actions sont impressionnantes, les paysages du Mozambique magnifiques (ça donne des envies d'échappées sauvages) et les acteurs tous très bons. Je m'imagine assez bien en Jennifer Connelly - reporter de terrain à hauts risques, même si je ne me rends pas vraiment compte de ce que ça implique en réalité.. (le danger permanent etc...)

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17 février, 2007

by night #1




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16 février, 2007

Balanchine/ Brown/ Forsythe

Soirée à l'Opéra Garnier hier soir, tout en haut près du plafond de Chagall, aux quatrièmes loges, premier rang. La vue sur la scène est plus que correcte, je retiendrai cet emplacement pour les soirées de ballets à l'avenir... (pour les "classiques" qui racontent une histoire on est tout de même un peu loin pour apprécier les expressions des danseurs, mais 18 € ça vaut le coup)
On commence avec du très beau, l'alliance Balanchine - Stravinsky (que j'ai trouvé moyennement bien joué par l'orchestre, mais magnifiquement dansé heureusement) : Apollon Musagete donc, les trois muses Terpsichore (sublime Marie-Agnès Gillot), Calliope et Polymnie. Jolies variations, pas de deux très émouvant, final solaire scandé par la musique, du pur Balanchine.

Vient ensuite O zlozony / O composite, de Trisha Brown. Ballet étrange magnifiquement servi par ses interprètes ce soir : Aurélie Dupont, Manuel Legris, Nicolas Leriche, le trio de rêve. Le décor est une voûte céleste, un infini d'étoiles. Les trois danseurs évoluent, tels des objets flottants, sur la musique de Laurie Anderson aux sonorités nordiques... On croirait voir la scène d'ouverture de 2001, l'Odyssée de l'Espace. Une découverte cosmique.


Après l'entracte un très cours ballet de William Forsythe (12 mn!), The Vertiginous Thrill of Exactitude, sur la musique de Schubert. Ballet-fusée pour cinq danseurs, à la fois représentatif du "style" de Forsythe (la rapidité, la virtuosité, la profusion de mouvements) et très classique dans sa forme.
Et pour terminer, le mathématique Agon de Balanchine - Stravinsky. Trompettes et tambours. Maillots noirs sur fond bleu. Epure du geste. Continuité du son. Visualisation de la musique.

L'entracte c'est aussi le moment d'admirer le décor somptueux de Garnier, lustres, feuilles d'or et cristal...



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