Balanchine/ Brown/ Forsythe
Soirée à l'Opéra Garnier hier soir, tout en haut près du plafond de Chagall, aux quatrièmes loges, premier rang. La vue sur la scène est plus que correcte, je retiendrai cet emplacement pour les soirées de ballets à l'avenir... (pour les "classiques" qui racontent une histoire on est tout de même un peu loin pour apprécier les expressions des danseurs, mais 18 € ça vaut le coup)
On commence avec du très beau, l'alliance Balanchine - Stravinsky (que j'ai trouvé moyennement bien joué par l'orchestre, mais magnifiquement dansé heureusement) : Apollon Musagete donc, les trois muses Terpsichore (sublime Marie-Agnès Gillot), Calliope et Polymnie. Jolies variations, pas de deux très émouvant, final solaire scandé par la musique, du pur Balanchine.
Vient ensuite O zlozony / O composite, de Trisha Brown. Ballet étrange magnifiquement servi par ses interprètes ce soir : Aurélie Dupont, Manuel Legris, Nicolas Leriche, le trio de rêve. Le décor est une voûte céleste, un infini d'étoiles. Les trois danseurs évoluent, tels des objets flottants, sur la musique de Laurie Anderson aux sonorités nordiques... On croirait voir la scène d'ouverture de 2001, l'Odyssée de l'Espace. Une découverte cosmique.
Après l'entracte un très cours ballet de William Forsythe (12 mn!), The Vertiginous Thrill of Exactitude, sur la musique de Schubert. Ballet-fusée pour cinq danseurs, à la fois représentatif du "style" de Forsythe (la rapidité, la virtuosité, la profusion de mouvements) et très classique dans sa forme.
Et pour terminer, le mathématique Agon de Balanchine - Stravinsky. Trompettes et tambours. Maillots noirs sur fond bleu. Epure du geste. Continuité du son. Visualisation de la musique.
L'entracte c'est aussi le moment d'admirer le décor somptueux de Garnier, lustres, feuilles d'or et cristal...
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