30 novembre, 2005

sous le plafond étoilé de Matisse...

... et ses drôles d'oiseaux découpés...




... une jeune fille pensive de Corot contemple...



... un étrange spectacle : comment la peinture de Delacroix peut-elle incarner le mouvement avec une telle fulgurance ?


La réponse est au Louvre.

29 novembre, 2005

un ange en exil


Je ressors mitigée d'une pièce pour deux acteurs sur Rimbaud. Malgré le choix judicieux d'un non-récit biographique et le bonheur d'écouter ces textes résonner dans l'espace sonore, je demeure trop intimement attachée à l'homme et à son oeuvre pour adhérer à une tentative de mise en scène de son univers.
Charleville. Ouverture sur une boucle de 'Venus in Furs' du Velvet Underground, un garçon de dos écrit frénétiquement un poème imaginaire à la surface d'un mur en lambeaux. Un deuxième homme apparaît dans l'ombre, son poignet surgit dans la lumière. Rimbaud face à lui-même, face à ses contemporains, face à son démon.
Paris. Emotion brute à l'écoute des poèmes, des fragments de correspondance... Sensation familière.
Redécouverte du Bateau Ivre, dont certains passages me paraissent éclairés.
Londres. Rimbaud homme - Rimbaud femme. Talons aiguilles contre nudité. Rimbaud coincé avec lui-même, appuyé contre le mur.
Charleville. Un homme qui tourne en rond, sous le regard désabusé de son double. "Je est un autre."
L'Afrique. Vêtu d'une simple tunique de lin blanc, le sable glisse à travers sa main, comme un rayon de lumière.



Oisive jeunesse
A tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah! que le temps vienne
Où les coeurs s'éprennent.

27 novembre, 2005

three times

Le temps des amours. Billard hypnotique, "Rain & Tears", mouvements doux et caressants de la caméra.
Le temps de la liberté. Touches de piano au vague à l'âme, un peigne qui passe dans des cheveux noirs, cri de douleur chanté et caresse des mots sur le papier.
Le temps de la jeunesse. Là seulement le triptyque prend son sens, dans un souffle sonore et libérateur.

"They asked me how I knew
My true love was true,
I of course replied, something here inside,
Can not be denied."

24 novembre, 2005

questionnaire cinéma

Voilà, avec des semaines de retard, mon questionnaire cinéma...

1) Mes 5 films de chevet:




















2) Mon top 5 des films que je regarde le plus :

















3) Top 5 de mes personnages de film préférés :
- Jackie Brown (Jackie Brown, Tarantino)
- The Dude (The Big Lebowski, frères Coen)
- Benjamin Braddock (Dustin Hoffman dans Le Lauréat, Mike Nichols)
- Scarlett O'Hara (Autant en Emporte le Vent, Victor Fleming)
- Jeanne Moreau dans Jules & Jim (François Truffaut)





4) Mon top 5 des réalisateurs dont je ne manquerai pas le prochain film :





5) Mes 5 films fantastiques préférés :







6) Mon top 5 daubes :
- les films de Luc Besson (champion toutes catégories)
- Décalage Horaire, une daube avec Jean Reno et Juliette Binoche
- Vidocq, une daube avec Depardieu et je sais plus qui... (oui oui, je suis allée voir CA au cinéma)
- Armaggedon, avec Bruce Willis (j'ai honte)
- La Momie (j'ai une tendresse toute particulière pour celui-ci... que j'ai vu un nombre impressionnant de fois avec ma soeur, il n'y a aucune explication plausible à ça)

7) Mon top 5 des films comics-book :
- Ghost World, Terry Zwigoff (même si ça parle pas de supers héros c'est issu d'une BD hein...)
- Spiderman, Sam Raimi
- Batman Returns, Tim Burton
- Indiana Jones et la dernière croisade (ben oui, c'est une sorte de héros non?)
- euh les James Bond aussi (pareil)

bon je bâcle un peu la dernière question, mais je ne suis pas très "supers héros" j'avoue !

23 novembre, 2005

easy way out

Pourquoi ai-je cette drôle d'impression d'être dans l'impasse...

22 novembre, 2005

mise au vert

Week end en Champagne Ardennes. Glacial. L'automne est là.




18 novembre, 2005

paris photo

Derrière la Comédie Française, sur le chemin de Paris Photo, je découvre des jardins secrets et insoupçonnés...


Le petit échantillon choisi ci-dessous n'est pas vraiment représentatif de cette édition 2005. La grande tendance cette année c'est le nu féminin: sublimé, banal, vulgaire... on voit de la chair partout.
Et pourtant j'ai surtout retenu des photographies de paysages...



Balthasar Burkhard. Dans la lignée d'un Eric Poitevin?

Yuji Ono. Absolument génial. Déjà vu à Arles cet été. Un jeu sur le statut de l'oeuvre d'art et ce qui la matérialise, ou non.
Trent Parke.
Trent Parke.

paris photo suite

Paolo Pellegrin.
Daniel Gustav Cramer. Encore un Eric Poitevin en herbe?


Louis Faurer.
Louis Faurer.
Tomio Seike.
Tomio Seike.
Pentti Sammallahti.
Pentti Sammallahti.
Marcus Doyle.