30 mars, 2006

four

Un questionnaire rigolo trouvé sur le blog de Cali...
4 derniers films vus :
4 plats préférés :
4 derniers livres lus :
4 endroits où j'aimerais être maintenant :
4 endroits visités en vacances :
4 choses que j'aime faire dans mon temps libre :
4 boulots que j'ai eu :
4 endroits où j'ai vécu :

The Only Moment We Were Alone




Ecouter Explosions in the Sky en rentrant sous la pluie...

29 mars, 2006

romanzo criminale

Désormais le meilleur moyen d'apprécier l'air du soir, c'est d'aller se faire une toile au MK2 Quais de Seine/Loire.
Sympathique film italien, qui galère un peu au démarrage et qui s'améliore vers la fin.

Effluves de roses dans l'air du soir...




Mmmm, un autre moyen d'apprécier la douceur du vent au soleil, sur les quais, après une glace au yaourt italienne, en charmante companie, une cigarette à l'anis (oui oui ça se vend encore!) au bec... oui bon d'accord je n'étais pas très crédible. Mais, tout ça pour me préparer au pire, au désastre, qui allait advenir ensuite.. je vous laisse deviner : hum, j'ai comme qui dirait un peu craqué avec ma carte bancaire... voilà, pas de détails sinistres, mais cette confession était nécessaire à mon salut!


26 mars, 2006

la bayadère

Cette semaine, découverte d'une grande danseuse en devenir à l'Opéra de Paris, Isabelle Ciaravola dans le rôle de Nikiya. Des bras sublimes, une émotivité à fleur de peau...
La première rencontre entre Solor et Nikiya, toujours aussi émouvante. L'acte des ombres, les ensembles du corps de ballet sous la lumière noire, et le final triomphant... sur les violons de Ludwig Minkus.

22 mars, 2006

la tempête

Drôle de rêve cette nuit. Derrière une vitre sur des remparts, la mer en furie devant moi, vagues fracassantes sur un paysage de granit. Puis soudain l'accalmie, la pierre mouillée de la forteresse, cette lumière d'après le déluge. Apaisée, enfin...

21 mars, 2006

spirit of holidays

Besoin de vacances : le souffle de la mer, les caresses du soleil... l'hiver est trop long.
Bientôt, le vent salé de Bretagne, les îles grecques et la douceur des rivières d'Ardèche.
Un jour peut-être, les reliefs découpés par les vents d'Islande, l'eau transparente de l'océan indien, la lumière du matin sur les terres arides du désert, un train perdu quelque part en Amérique du Sud...

Holidays, oh holidays
C'est l'avion qui descend du ciel
Et sous l'ombre de son aile
Une ville passe
Que la terre est basse
Holidays

Holidays, oh holidays
De l'avion, l'ombre prend la mer
La mer comme une preface
Avant le desert
Que la mer est basse
Holidays

17 mars, 2006

private joke

Prochainement, nous disserterons des rapprochements possibles entre Ingres et Manet... sujet inédit si je ne m'abuse mais ma foi fort à propos! A venir après la visite de l'expo Ingres au Louvre, immanquable.


16 mars, 2006

carnets de voyage


Finalement, après bien des détours, des mois, que dis-je! , des années de ratages, j'ai enfin pu voir ce film, sous la pâleur de la pleine lune.
Des pas sur la route qui soulèvent la poussière, des rencontres sur le chemin sinueux qui traverse l'Amérique du Sud, la traversée d'un fleuve à la nage ou sur un radeau de fortune...
A quand le départ pour l'horizon?

memories


Laisse-moi respirer longtemps, longtemps, l'odeur de tes cheveux, y plonger tout mon visage, comme un homme altéré dans l'eau d'une source, et les agiter avec ma main comme un mouchoir odorant, pour secouer des souvenirs dans l'air.

Si tu pouvais savoir tout ce que je vois! tout ce que je sens! tout ce que j'entends dans tes cheveux! Mon âme voyage sur le parfum comme l'âme des autres hommes sur la musique.

Tes cheveux contiennent tout un rêve, plein de voilures et de mâtures; ils contiennent de grandes mers dont les moussons me portent vers de charmants climats, où l'espace est plus bleu et plus profond, où l'atmosphère est parfumée par les fruits, par les feuilles et par la peau humaine.

Dans l'océan de ta chevelure, j'entrevois un port fourmillant de chants mélancoliques, d'hommes vigoureux de toutes nations et de navires de toutes formes découpant leurs architectures fines et compliquées sur un ciel immense où se prélasse l'éternelle chaleur.

Dans les caresses de ta chevelure, je retrouve les langueurs des longues heures passées sur un divan, dans la chambre d'un beau navire, bercées par le roulis imperceptible du port, entre les pots de fleurs et les gargoulettes rafraîchissantes.

Dans l'ardent foyer de ta chevelure, je respire l'odeur du tabac mêlé à l'opium et au sucre; dans la nuit de ta chevelure, je vois resplendir l'infini de l'azur tropical; sur les rivages duvetés de ta chevelure je m'enivre des odeurs combinées du goudron, du musc et de l'huile de coco.

Laisse-moi mordre longtemps tes tresses lourdes et noires. Quand je mordille tes cheveux élastiques et rebelles, il me semble que je mange des souvenirs.

13 mars, 2006

sullen girl

Days like this, I don’t know what to do with myself.
All day - and all night.
I wander the halls along the walls and under my breath.
I say to myself.
I need fuel - to take flight -
And there’s too much going on.
But it’s calm under the waves, in the blue of my oblivion.
Under the waves in the blue of my oblivion.
Is that why they call me a sullen girl - sullen girl.
They don’t know I used to sail the deep and tranquil sea.
But he washed me shore and he took my pearl -
And left an empty shell of me.
And there’s too much going on.
But it’s calm under the waves, in the blue of my oblivion.
Under the waves in the blue of my oblivion.
Under the waves in the blue of my oblivion.
It’s calm under the waves in the blue of my oblivion.

08 mars, 2006

la pleureuse

Showcase de Dominique A aujourd'hui à la FNAC St Lazare. Une heure de concert en solo avec sa guitare électrique et ses boucles électroniques. Le ventre vide mais la forme tout de même le Dominique... les nouveaux morceaux ont l'air sublimes. En sortant, j'avoue, j'ai craqué, hop j'ai acheté son nouvel album, L'Horizon. Joli titre.


07 mars, 2006

les retrouvailles

Hier soir, Black Session de Yann Tiersen à la Maison de la Radio avec invités, dont Dominique A, toujours aussi émouvant, aussi juste. Je découvre un artiste habité par sa musique, personnage attachant, sautillant comme un possédé quand il frotte son violon, dodelinant de la tête sur son accordéon.


Rayonner c'est quoi? J'ai le moral en dents de scie, je ne comprends pas.
Le matin au soleil, la journée dans le gris et les larmes... et le soir? et la nuit?

rétrospective

Bernard Faucon à la MEP. Une découverte. De longues séries développées sur toute une vie. Lumière très travaillée. Sens caché? La photographie transcende.
Beaucoup d'images récurrentes, enfants endormis, champs de lavande, "festins" de melons, pastèques et mandarines à la manière des "colères" d'Arman...
Images marquantes, les chambres d'amour...




Une réflexion sur le temps... jusqu'à la vie éternelle.



Et puis les mots, ces écritures perdues dans des paysages...





01 mars, 2006

fast as you can


I’m tired of whys, choking on whys,
Just need a little because, because