30 novembre, 2006

Casino Royale

Un petit post pour célébrer le retour d'un de mes héros préférés : l'agent 007.
Et une chose est sûre : Daniel Craig a la classe.

Un James Bond couillu, avec une scène d'ouverture impressionnante.

N'en déplaise aux puristes, dont je fais partie, ce nouveau départ pour la série m'a vraiment convaincue. Plus d'action donc, et moins d'humour pince sans rire pour un James Bond "aux origines" qui cherche encore son identité.

Eva Green campe une James Bong girl éblouissante de naturel et de féminité, grrrr... ;)

Ah James.... ce regard...

27 novembre, 2006

la question existentielle




Mon coeur balance, balance, balance... ;)

25 novembre, 2006

de la danse qui danse

Matinée à l'Opéra pour trois créations contemporaines.
Andréauria d'Edouard Lock, reprise après sa création à l'Opéra il y a quelques années. J'aime le graphisme de la chorégraphie, le découpage des lumières qui compartimente la scène et les danseurs avec intelligence. Un poil trop long et répétitif toutefois. Et la danse d'Emilie Cozette me laisse toujours aussi dubitative...




White Darkness de Nacho Duato, un ballet composé sur le thème de la drogue et de ses ravages. Alice Renavand trouve enfin un rôle de soliste à sa mesure. Manuel Legris en petite forme, ou trop mis en retrait par la chorégraphie peut-être? Malgré les efforts de mise en scène et l'ovation du public, je ne réussis pas à rentrer dedans... la tête ailleurs peut-être...



Enfin la très attendue création de Benjamin Millepied pour l'Opéra, Amoveo. La musique est horripilante. Je ne suis pas spécialement familière de Philipp Glass mais là vraiment je n'accroche pas. Le couple Claire-Marie Osta / Mathieu Ganio fonctionne aussi bien que dans la Dame aux Camélias, elle si petite et frêle, lui très grand, très beau, très fort...

24 novembre, 2006

no alarms, no surprises

Ce week end, c'est le grand moment tant attendu depuis des mois, le soulagement. Un joli petit toit posé sur nos têtes à l'ombre de Montmartre. Après tout ça, enfin :

... enfin, oui, l'année va pouvoir démarrer. Du travail, du travail, du travail, des petites fêtes en perspective, de la réussite on espère, du changement dans nos boulots qui nous ternissent la vie, de nouvelles idées qui germent, de grandes et belles vacances en récompense. Cette année est partie: attention danger!


Et surtout n'oublions pas :

Qu'est-ce qu'il a la classe Clint ;)

19 novembre, 2006

Paris Photo 2005

Et voilà la mi-Novembre et sa terrible épreuve : le marathon Paris Photo !
Au moins trois bonnes heures de piétinage à travers des galeries du monde entier, de quoi avoir un bon aperçu de ce qui se fait, ce qui se vend... Toujours de vieux bonhommes célèbres tels Alfred Stieglitz, Brassai, Cartier-Bresson...(c'est l'occasion parfois unique de les admirer), des choses déjà vues à Arles cet été, mais aussi de jolies découvertes, à l'instar de Thomas Allen, représenté par la Foley Gallery de New York, qui joue sur les représentations du livre et des personnages de notre enfance :









Curieusement, les photos qui m'ont le plus touchée sont des paysages en grands formats, flous ou abstraits, comme ceux de Chip Hooper, représenté par la Robert Klein Gallery de Boston :




Une série sur la mer de Tasmanie. Classique et pur à la fois.

Et également la suite sans titre de Mikko Sinervo réalisée en 2006, mise bout à bout, dans un flou et un rendu de couleurs atonales somptueux, délicat :



18 novembre, 2006

America America....

Grosse déception avec le Dahlia Noir, grosse kitscherie de mauvais goût... non pas que j'attende beaucoup de De Palma mais le bouquin m'avait énormément plu. Une mention spéciale pour l'actrice qui endosse le rôle d'Elisabeth Short, magnétique, ce qu'on ne peut vraiment pas dire de Josh Hartnett, acteur "aussi expressif que du mou de veau" ;)


Et un deuxième billet pour les Etats Unis à bord du plaisant Borat (l'acteur est aussi impressionnant...hum). Il y aurait beaucoup à dire mais j'ai la flemme là tout d'un coup...

11 novembre, 2006

london portrait

Regent's Park en fleurs. Parterres de roses délicates dont on murmure les noms exotiques, rose Can-Can, rouge Katharine Hepburn, yellow, mandarine... aux pétales déroulés, flétris, froissés, brûlés par le froid, fânés. Saules pleureurs romantiques, papyrus soulevés par un souffle, l'herbe mouillée que l'on foule aux pieds.
***
Expo Holbein à la Tate Britain.
La figure imposante et omniprésente d'Henry VIII.


Portraits léchés de personnages inconnus.

Délicatesse du trait.




Impressionnant minaturiste... transformant son modèle en bijou inestimable.




Clou de l'exposition, le portrait de Christine de Danemark, jeune femme ayant echappé aux "griffes" d'Henry VIII.

***

Ciel de Turner. Rose et bleu. Joy Division et Interpol au Hope and Anchor à Islington. Ciel incandescant. Strié du blanc qu'étrennent les avions. L'air pur et clair d'automne. La lumière de Novembre sur la ligne d'horizon.


10 novembre, 2006

Woody Woody

Scoop : un peu déçue par rapport à Match Point mais quand même un bon moment, comme toujours avec Woody (syndrôme Clint Eastwood?). Scarlett Johansson fait apparemment pas mal cogiter mon Splendini préféré du cinéma et porte le film sur ses épaules. Elle est incroyable cette fille. La nouvelle Diane Keaton?



Et puis comme on ne se refait pas, une petite séance au Quartier Latin dans le 5e pour ce film de Woody période "Diane Keaton" que j'adore...

09 novembre, 2006

Soirées Lifar à Garnier


L'Opéra de Paris mettait Serge Lifar à l'honneur en Octobre. J'ai eu l'occasion d'assister à deux soirées de cette série de représentations. Le programme ouvrait avec Suite en Blanc, une succession de tableaux académiques, presque abstraits à force de classicisme, sur la TRES belle musique d'Edouard Lalo.
Tout le savoir-faire de l'Ecole Française.


J'ai beaucoup aimé les poses finales des variations, ou la danseuse présente le dessous du tutu dans une belle arabesque plongée-croisée. Très joli et inhabituel :

La soirée se poursuivait sur L'Envol d'Icare, essai chorégraphique de Thierry Malandin sur un thème lifardien par excellence. Scénographie et musique d'Alfred Schnittke intéressantes.

Pour finir en beauté, Les Mirages, ballet surréaliste un peu kitsch (les costumes ont un peu vieilli...), un peu naif dans ses thématiques, comme un rêve d'enfant où la lune règne en maîtresse dans son palais. Le tableau final, sur un lever de soleil à couper le souffle, est rythmé par la merveilleuse musique d'Henri Sauguet.

Mon ballet préféré de la soirée.

(Yvette Chauviré, Michel Renault et Paulette Dynalix à la création en 1947)