28 septembre, 2005

l'insoutenable légèreté de l'être

ou comment gâcher sa vie de façon consciente par :

1/ fatalisme
2/ flemme
3/ pessimisme
4/ manque de confiance en ses capacités intellectuelles

mode d'emploi disponible @ vrupp corporation.

london calling

Quel drôle de sentiment que de se sentir impuissant dans une ville qu'on ne connait pas.
Se sentir broyé par la grande métropole.
Devenir anonyme, fourmi dans la grande fourmilière...
Quelque chose de beau et de désespéré peut parfois en sortir. Une philosophie de l'errance.
Arpenter le bitume, traîner ses savates sur les quais, flâner dans les parcs.
Mais la fatigue vous guette. Vous êtes épuisé.
Et vous vous abandonnez... à la foule vagabonde.

"London calling, yes, I was there, too
An' you know what they said? Well, some of it was true!
London calling at the top of the dial
After all this, won't you give me a smile?
London calling"

19 septembre, 2005

soothe me

Je suis toujours émerveillée par le pouvoir des mots et de la parole.
Les mots me guérissent.

18 septembre, 2005

train stations

je les aime pas, mais je les adore.
mais je les deteste.
j'en creve tellement je les aime.


(courtesy of vrupp corporation)

17 septembre, 2005

de l'inutilité

vacuité de l'existence
vide sidéral du quotidien
absence d'activité cérébrale

répéter encore, encore, encore et encore
la même chose, toujours
faire semblant encore, encore, encore et encore
d'être heureux, d'être là

avoir de l'entrain
à des choses qui nous indiffèrent
vivre à côté de sa vie
pour pouvoir survivre, connement

y a-t-il la "possibilité d'une île"?
pouvons-nous nous lever, marcher et sortir
sans un mot
partir
et crier

HELP!
i need somebody
HELP!
not just anybody
you know i need someone's
HELP!





11 septembre, 2005

longing for departure

there's a feeling i get when i look to the west
and my spirit is crying for leaving...

03 septembre, 2005

les violons s'emballent...

Les ailes de la Rolls effleuraient des pylônes
Quand m'étant malgrè moi égaré
Nous arrivâmes ma Rolls et moi dans une zone
Dangereuse, un endroit isolé

Là-bas, sur le capot de cette Silver Ghost
De dix-neuf cent dix s'avance en éclaireur
La Vénus d'argent du radiateur
Dont les voiles légers volent aux avant-postes

Hautaine, dédaigneuse, tandis que hurle le poste
De radio couvrant le silence du moteur
Elle fixe l'horizon et l'esprit ailleurs
Semble tout ignorer des trottoirs que j'accoste

Ruelles, culs-de-sac aux stationnements
Interdits par la loi, le coeur indifférent
Elle tient le mors de mes vingt-six chevaux-vapeurs

Prince des ténèbres, archange maudit,
Amazone modern' style que le sculpteur,
En anglais, surnomma Spirit of Ecstasy

Ainsi je déconnais avant que je ne perde
Le contrôle de la Rolls.
J'avançais lentement
Ma voiture dériva et un heurt violent
Me tira soudain de ma rêverie.

Merde!

J'aperçus une roue de vélo à l'avant,
Qui continuait de rouler en roue libre,
Et comme une poupée qui perdait l'équilibre
La jupe retroussée sur ses pantalons blancs

"Tu t'appelles comment ?
- Melody
- Melody comment ?
- Melody Nelson."

Melody Nelson a des cheveux rouges
Et c'est leur couleur naturelle.