Ingres
J'ai surtout été étonnée par la qualité de ses dessins, véritables portraits vivants, à la manière d'Holbein à la cour d'Henry VIII. Une petite salle est même consacrée aux rares portraits dessinés qu'il fit de sa femme Madeleine, dont neuf sur dix sont ici réunis pour la première fois. Il apporte également une attention particulière à saisir le regard sauvage et farouche d'enfants de bonnes familles...
Lady Harriet Mary Montagu & Lady Catherine Caroline Montagu, 1815
Une autre salle nous dévoile le sens premier de l'expression "violon d'Ingres". Grand amateur de musique, jouant lui-même du violon, il a réalisé de nombreux portraits de compositeurs : Liszt, Gounod, Paganini...
Franz Liszt, 1839
Niccolò Paganini, 1819Bien sûr l'exposition n'occulte pas ses nombreux chefs-d'oeuvre, portraits de la haute bourgeoisie parisienne stupéfiants de réalisme dans le traitement des tissus et dans l'attention portée aux choix des accessoires :
Pauline Eleanore de Galard de Brassac de Bearn, Princesse de Broglie, 1853
Madame d'Haussonville, 1845
Madame Moitessier, 1856
Madame de Senonnes, 1814-1816... portraits politiques dont deux versions écrasantes de Bonaparte :
Napoléon sur le trône impérial, 1806... peinture aux sujets antiques (son prix de Rome, les deux versions du Sphinx interrogeant Oedipe...) :
Roger délivrant Angélique, 1819
Etude d' Angélique, 1819... peinture religieuse :
La Vierge adorant l'Ostie, 1854
Le voeu de Louis XIII, 1824... et évidemment ses odalisques alanguies, aux corps déformés et parfaits, aux bras immenses, aux poses sensuelles et idéales...
Odalisque à l'esclave, 1839-1840
La grande Odalisque, 1814
La baigneuse Valpincon, 1808
Le Bain Turc, 1862
La Source, 1856



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