génie et folie en Occident
Albrecht Dürer, Melencolia I (1514)
Nicholas Hilliard, Portrait d’Henry Percy, neuvième comte de Northumberland (1594)
Domenico Fetti, La Mélancolie (1614)
Joseph-Marie Vien, La Douce Mélancolie (1758)
Caspar David Friedrich, Le Moine au bord de la mer
(1808-1810)
Théodore Géricault, La Tempête ou L’Epave (1820)
Arnold Böcklin, L’Ile des morts (1883)
Vincent van Gogh, Portrait du docteur Paul Gachet (1890)
Edward Hopper, Une femme au soleil (1961)
Zoran Music, Poltrona grigia (Le fauteuil gris) (1998)
"De toutes les marques de la mélancolie, ou plutôt de l'accablement et de la tristesse, aucune n'est si multiple et variée que les pleurs. D'abord, le doigt se porte à l'œil et les larmes se répandent ; puis le visage s'incline vers la poitrine ; troisièmement, les joues se tirent de chaque côté dans une sorte de convulsion, et le visage prend l'aspect du sourire ; les sourcils s'abaissent sur les paupières, les yeux sont embués, les joues rouges ; la tête est douloureuse, le nez coule, la bouche salive, les lèvres tremblent, la parole est entrecoupée, et toute la poitrine est secouée de soupirs et de sanglots. Voilà tout ce qui accompagne cette triste action de pleurer. Je vais vous en expliquer les raisons une par une en commençant par les larmes."
Thimoty Bright, Traité de la Mélancolie, 1586
http://www.rmn.fr/melancolie/index.html
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